Demna Gvasalia
- camillediangelo
- 25 oct. 2016
- 3 min de lecture
Coïncidence ou bien réelle ascension, je ne fais que tomber sur des articles au titre de "Demna Gvasalia", un de mes créateurs préférés, la référence de l'année et peut être celui des années à venir. Cette admiration qui ne fait que grandir m'a donné, à moi aussi, l'envie d'écrire sur ce talent indéniable.
La première fois que je lis son nom c'est après avoir été éblouie par la collection Balenciaga AW 16 dont il est l'auteur. Ayant repéré ce manteau bleu posé sur les épaules et d'autres encore, j'en suis sûre et certaine cela sera une des principales inspiration de notre hiver. L'oversize abaissé sur les épaules, bleu électrique ou rouge, des matières plutôt sportswear... La combinaison est parfaite et me marque particulièrement l'esprit.
Après avoir posté sur Instagram ma doudoune bleu favorite, je m'empresse de connaître le fameux nom de la personne qui est derrière ces créations. À ce moment on parle très peu de lui, ou alors de manière administrative : il est le nouveau directeur artistique de Balenciaga. Pour autant son nom s'inscrit dans mon inconscient.
Quelques moi plus tard, une nouvelle fashion week commence à Paris celle de la haute couture, celle qui sera aussi la première de Vêtements nouveau label anonyme.
Un défilé aux galeries Lafayette ? J'adore, a l'entrée je rencontre des garçons habillés très colorés et assez décalés, j'aime encore plus. Le soir même je découvre les photos du défilés, qui sont convaincantes, étrangement elle me rappelle quelque chose que j'aime. L'oversize est poussée à l'extrême, l'inspiration est définitivement street mélangé à un un avant gardisme, le tout est fusionnel. Évidement ce nouveau nom m'intrigue, je découvre alors que le créateur initial de ce label constitué de 7 anonymes est Demna Gvasalia. Son prénom résonne dans ma tête, il faut que je sache qui est cette personne qui concrétise mes désirs les plus profonds.
Il a émergé chez maison Margiela, et il aurait tout à fait eu les capacités de reprendre la maison, mais il préfère se lancer dans son projet personnel où il prétends n’avoir aucune limites (sauf aspect financier nldr). Or une occasion se propose celle de Balenciaga, il fonce mais n’abandonne pas la formation de ce label collectif : Vêtements.
Il choisit le moment parfait pour faire naître une marque singulière, anonymat et premier défilé dans un club gay avec un casting sauvage, la fashionosphère s’interroge, serait-ce une provocation à la haute-couture ? une rébellion contre le classicisme des grandes maisons qu’il a pourtant côtoyé.
Il nie et explique, le décor et le casting sauvage c’est une question aussi économique mais surtout il veut créer une collection accessible à des personnes réelles, du quotidien.
« Mais nous avons aussi besoin de voir nos vêtements sur les gens qui achèteront nos créations. Et ils ressemblent plus à nos amis qu'à des mannequins aux jambes interminables. » L’Express Styles, D.GVSL

D’ailleurs son inspiration il la prends dans les rues parisiennes, plutôt des quartiers populaires. La plupart des pièces proviennent de friperies elles sont refaçonnées, réinterprétées.
Cet article a dû certainement vous paraître très personnel, il est vrai qu’il me tenait à cœur, parfois on se laisse envahir par la passion. L’admiration que j’ai pour D.GVSL est réelle, j’ai ressenti tout de suite qu’il anticipait beaucoup de choses des futures tendances. A vous de vous faire votre propre avis, à faire à suivre pour la mode de Demna Gvasalia.
Comments